Nous prendrons le vélo pour s'imprégner des odeurs et des parfums du monde: un élixir pour un accueil tonitruant tout au long des chemins. En faisant le choix d'aller dormir chez eux, en y plantant notre tente, voilà les portes et les coeurs des gens qui s'ouvrent et nous incitent à vivre avec. Ce parcours éprouvant transforme toute rencontre en récompense, l'hospitalité en promesse.

vendredi 7 septembre 2012

Du riz, des chappatis et plein d'envie.


Dépendre du soleil, généreux sans frontière, sans classe qui surclasse, c'est la grande classe.
Il fait pousser le riz qui nous nourrit, le blé qui nous donne des envies de chappatis, les arbres qui nous donnent le bois . Il nous réchauffe le coeur, transforme les ingrédients pour offrir plus de recettes, loin du crudivorisme.
Il nous éclaire pour mieux découvrir l'autre, excite nos mélanines, nous couvre de couleurs. C'est notre grand maitre qui, dans un brûlant silence, nous lève, nous élève, puis nous couche.


Libre comme l'air, khmer vert de l'univers...


L'élan des grands et des moins grands...vite, vite avant l'arthrite: instantané nomade.


Rayons de soleil, rayons de vie: en roue libre, mais prisonniers de parents cyclistes alchimistes.
Dans l'espoir qu'il en connaisse un rayon sur le vélo, outil utile antique et moderne à la fois.


                               Se nourrir, lire, errer et rêver, pas pour une poignée de jour,  
                            mais pour que ça dooooouuuuure toujours.


A voir nos gamins patauger dans l'espace, ça nous démange les pédales. Enfance, errance
riment  avec insouciance, défiance, arrogance, désobéissance, pétulance, espérance, 
jouissance et puis encore romance, fragrance... 




 

Un feu de bois,  de grands espaces font des étincelles dans nos cervelles. Feu en étoile et étoile de feu, la brousse nous a appris et reste dans nos coeurs. Dormir dehors, cachette secrète, petit coin de terre emprunté, avec des vues à nous en couper le nerf optique, la nature nous berce en son sein. . Nous sentons ses parfums, nous remplissons nos cornes auditives de l'abondance de ses sons, de l'aube au crépuscule...